- menterie
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menterien. f. (France rég.; oc. Indien; Québec, Fam.) Syn. de mensonge.⇒MENTERIE, subst. fém.Vx, pop. ou région. (Centre, Ouest, Canada). Mensonge. Conter, débiter, dire, faire, raconter une/des menterie(s); menteries abominables, vilaines. Quoi? qu'est-ce que nous avons inventé?... c'est les autres qui mentent, et c'est nous qu'on accuse de menteries! (ZOLA, Bête hum., 1890, p.91). Est-ce que tu t'imagines (...) qu'on te laissera chanter au tribunal toutes les menteries qui te passeront par la tête? (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p.114).Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1326 (Vie St Grégoire ds Romania t. 8, p. 512). Dér. de mentir; suff. -erie. Fréq. abs. littér.:59.
menterie [mɑ̃tʀi] n. f.ÉTYM. 1214; de mentir.❖1 On dirait qu'il dit vrai, tant son effronterieAvec naïveté pousse une menterie.Corneille, le Menteur, III, 5.2 Ce qu'on raconte aujourd'hui de la froideur et de la tristesse dont la légitimité fut accueillie à la première Restauration est une impudente menterie.Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. IV, p. 323.♦ (1643). || Une, des menteries (rural ou par plais.). || Des menteries : des mensonges.2.1 (…) ma femme me dit : Qu'est-ce qu'est venu ? J'lui fais une menterie que c'étaient des galopins.Henri Monnier, Scènes populaires, p. 63.3 — C'est donc des menteries, ce qu'on raconte, que vous couchez avec votre frère ?Zola, la Terre, II, IV.
Encyclopédie Universelle. 2012.